Ah, que je voudrais voir le salut d’Israël, arrivant de Sion…
Le Seigneur changera le sort de son peuple. Alors quelle joie !
Psaume 14.7
Ce psaume exprime le cri jaillissant du cœur du roi David à cause de la corruption d’une partie de son peuple qui niait l’existence de Dieu. Ce soupir mêlé d’espérance est aussi le nôtre aujourd’hui devant la montée des injustices et violences de notre société. Le ciel de notre avenir s’assombrit, car une partie de l’humanité tourne le dos au Dieu vivant, se privant ainsi de sa présence et de sa paix.
David attendait une délivrance arrivant du Mont Sion, là où son fils Salomon érigerait le Temple, lieu de présence de la gloire de Dieu. Mais après les nombreuses infidélités et idolâtries du peuple, ce temple a été détruit à deux reprises, en 586 av. J.-C. par les Babyloniens, puis en l’an 70 de notre ère par les Romains.
L’espérance de David s’est elle avérée vaine ?
Non, car Dieu avait promis d’asseoir un de ses descendants sur son trône, l’humble Messie qui naîtrait dans une étable à Bethléem. Sa mission, définie par l’ange Gabriel : sauver son peuple, non de l’occupation romaine, mais de la tyrannie de ses péchés !¹
D’où le nom qui lui serait donné : Yechoua (Jésus), qui veut dire : « Dieu sauve ». C’est ce Jésus qui donnerait sa vie, sacrifice parfait, pour nous ouvrir un chemin vers le meilleur avenir, celui de la vie éternelle !
Reynald Kuffer
¹ Matthieu 1.21
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 25.