Divine « erreur »

Nul ne vient au Père que par moi.
Jean 14.6

Jésus n’aurait-il pas dû dire « Nul ne va au Père que par moi » ? Certaines traductions ont choisi cette « correction » comme si Jésus devait être corrigé ! Mais c’est enlever à son affirmation une importante signification.
Dans cette phrase, Jésus affirme premièrement qu’il est le médiateur entre Dieu et les hommes et qu’il n’y en a pas d’autre. On a multiplié les intermédiaires, pensant que leur sainteté jouerait en notre faveur. Cela peut paraître naturel, mais c’est rendre nulle la prétention du Christ à être non seulement le médiateur parfait mais encore l’unique médiateur.
C’est ce que l’apôtre Paul redira dans sa première lettre à Timothée : Il y a un seul médiateur entre Dieu et les hommes, Jésus-Christ homme…¹ L’oublier et établir une sorte de hiérarchie d’intermédiaires, c’est ôter à Jésus une partie de sa gloire. Ce n’est pas anodin.
Cependant, sa déclaration est aussi l’affirmation de son identité avec le Père. Aller à Jésus, c’est venir au Père. Bienheureuse faute de syntaxe ! Elle nous redit, ici encore, que Jésus est bien Dieu lui-même venu en chair, et nous garantit la certitude de tout son message et de toutes ses promesses.
Cessons de chercher ce dont nos âmes ont besoin ailleurs qu’auprès de lui. C’est lui qui nous a acquis l’accès au Père. C’est au nom de ses seuls mérites que nous réclamons le salut de Dieu.

Richard Doulière

1 1 Timothée 2.5

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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 14, versets 1 à 11.

 

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