Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis.
Jean 15.13
Pour la x-ième fois, à l’invitation d’une association locale, je suis allé donner mon sang. Petit geste qui ne me coûte rien, mais qui peut avoir une portée salutaire pour d’autres. Le sang, dit la Bible, c’est la vie. Qui perd son sang perd sa vie. Aussi, donner son sang, c’est donner au fond ce que nous avons de plus précieux pour le bien des autres. Cet autre, je ne le connais pas. Il se peut que ce soit un proche bien-aimé comme un ennemi. Mais le donneur ne se soucie pas de l’identité du receveur. Il sait quelle est sa mission : donner. Pour être qualifié, le donneur ne doit remplir qu’une condition : que son sang soit sain. Et si son don peut sauver une vie, quelle qu’elle soit, il s’en réjouit.
Il y a près de 2 000 ans, Jésus a donné Sa vie pour nous. Il a, dit la Bible, versé son sang pour nous, pécheurs. En tant que donneur, Jésus, sur le plan moral et spirituel, était le seul à être porteur d’un sang pur, non contaminé par le péché. Aussi Lui seul était en mesure de procurer à l’humanité la vie, une vie nouvelle. Son sang versé a la vertu d’effacer les péchés de quiconque croit en lui. Cette qualité que possède le sang versé par Jésus est efficace pour tout receveur, quels que soient son passé ou son identité.
Faites en sorte que ce grand geste qui lui a tant coûté ne soit pas inutile !
Gilles Georgel
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Lecture proposée : 1ère lettre de Jean, chapitre 1, versets 5 à 10.