Au lieu d’adorer le Dieu immortel et glorieux, ils adorent des idoles !
Romains 1.23
À table, nous étions en train de parler des lycéens de notre connaissance qui avaient passé le bac. Le petit Thibault se mêla ainsi à la conversation :
« Nous aussi, nous avons un bac à sable ! »
Il y a évidemment un monde entre les conceptions d’un petit de quatre ans et celles d’un lycéen, voire d’un adulte… Un monde aussi entre nos pensées et celles de Dieu !1
Qu’entendons-nous justement par ce nom Dieu ? On parle des dieux du stade, d’une idole qui chante comme un dieu ou qui est divinement belle. Le mot « idole » est révélateur, confirmé par les scènes de vénération hystérique quand l’une d’elles disparaît.
Dieu, lui, ne disparaîtra jamais, il est éternel ! Ses œuvres de Créateur de l’univers devraient convaincre chacun de sa grandeur et de sa gloire.
Ce Dieu, le seul qui mérite ce nom, est absolument saint, ayant le mal en horreur et jugeant le péché.
Mais que comprenons-nous sous le vocable péché ? On entend parfois ce mot accolé à l’adjectif « mignon ». Et le plus souvent, on évacue vite fait ce concept « moyenâgeux et dépassé ».
Pour la Bible, le péché est une grave offense de la créature envers son Créateur, une rébellion contre Dieu qui caractérise tous les hommes, et qui consiste à se soustraire à son autorité et… à sa grâce offerte.
Mais, qu’est-ce que la grâce ? C’est ce que nous verrons sur un prochain feuillet.
Claude Schneider
1 Ésaïe 55.8 et 9
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 2, versets 4 à 11.