Qui sait si Dieu ne se ravisera pas de sa décision, s’il ne renoncera pas à son ardente colère, de sorte que nous ne mourions pas?
Jonas 3.9
Vers 759 av. J.-C., le prophète Jonas est envoyé par Dieu à Ninive, la capitale de l’Assyrie et l’une des plus grandes villes de l’Orient ancien. Il y appelle la population à la repentance. De manière inattendue, la ville entière croit en Dieu et se repent de ses péchés! Le verset ci-dessus cite les paroles du roi lui-même.
Une éclipse totale de soleil avait eu lieu le 15 juin 763 av. J.-C.. Des famines avaient frappé le pays en 765 et 759. Ce type d’événement était considéré comme un signe de la colère divine. Or l’Assyrie traversait une période de relations difficiles avec les tribus des montagnes au Nord. Les Ninivites avaient conscience de leur faiblesse, et pouvaient craindre une défaite en cas de conflit.
La repentance de la ville entière s’explique-t-elle complètement par ce contexte ? Non : Dieu parle, tantôt d’une manière, tantôt d’une autre1. Les Ninivites, qu’on disait durs, avaient été préparés par ces événements à accepter le message de Dieu. Il voulait leur « faire grâce », les sauver d’un châtiment qu’ils avaient mérité.
Parfois, je traverse une période avec des événements particuliers, par lesquels je ressens qu’il se prépare quelque chose. Ceci vous arrive certainement aussi.
Sommes-nous alors attentifs à ce que Dieu veut nous dire et prêts à le recevoir ?
Jean-Louis Théron
1 Job 33.14
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Lecture proposée : Jonas 1.1-2 ; 3.1-10 ; 4.11.