Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là !
Romains 6.15
Nous savons qu’un voleur s’assure que personne ne l’observe, agit sans bruit et opère dans l’obscurité. Il se cache parce que sa conscience morale n’est pas morte ! Toutefois, elle n’a pas la force de l’arrêter dans ses mauvaises actions… Mais, imaginons que quelqu’un devienne son ami. Pourrait-il le voler comme il volerait un inconnu ? Difficile à croire, car l’amitié vraie et forte suscite un sentiment noble de fidélité qui éteint toute idée de trahison.
Nous constatons que la loi morale, inscrite en l’homme, ne l’empêche pas d’y désobéir. Mais nous savons que par amour, il trouve la volonté de faire le bien ! Imaginez que la prise de conscience de l’amour de Christ pénètre le cœur d’une personne, penseriez-vous sincèrement qu’elle deviendrait permissive par rapport à ce qui déplait à Dieu ? Loin de là ! Autant cette personne se sentira aimée, autant elle aura à cœur de bien faire pour celui qui l’aime !
C’est exactement ce que dit l’apôtre Paul à propos des effets de la grâce de Dieu, qui est l’expression de sa bonté dévouée pour nous. Celui qui reçoit dans son cœur l’amour de Christ voudra lui demander pardon pour ses fautes et ne plus le trahir en agissant mal. Et Dieu l’aidera ! Pour celui qui croit et se confie en Christ, l’amour de Dieu triomphera là où tout a échoué auparavant…
Dominique Moreau
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 6, versets 13 à 23.