Considérer la fin

Ne t’irrite pas contre les méchants, n’envie pas ceux qui font le mal. Car ils sont fauchés aussi vite que l’herbe, et ils se flétrissent comme le gazon vert
Psaume 37.1-2

Différents personnages bibliques : Job, David, Asaph ont exprimé leur désarroi devant le fait que les méchants, les impies, prospèrent généralement, là où les justes se débattent au sein des difficultés.
Comme se parlant à lui-même, David s’invite ici à ne pas s’en irriter. Mais ce qu’il affirme, à savoir que le méchant est fauché aussi vite que l’herbe, paraît bien loin de se vérifier souvent. J’avoue que cela me trouble plus que sa prospérité.
Mais n’est-ce pas de vouloir lire cela au premier niveau, à la seule échelle du visible? Même la vie la plus longue est tellement peu de chose à l’échelle de l’éternité. Or, celui qui se confie en l’Éternel ne mourra jamais. Certes, il s’endort, mais c’est dans l’attente de l’éternel réveil. Et si le méchant, au dernier jour, ressuscite, ce sera pour rendre des comptes et être jeté dans l’étang de feu, que le livre de l’Apocalypse nous dit être la seconde mort1.
Tout le monde connaît ce proverbe plein de sagesse : « En toutes choses il faut considérer la fin ».
Si ton objectif est de tirer le maximum du présent, mieux vaut, je le crains, être du côté des sans conscience. Mais c’est un choix à courte vue. N’envie pas ceux qui font le mal, ils n’ont pas d’avenir. Le bonheur véritable est pour ceux qui espèrent en Dieu.

Richard Doulière

1 Apocalypse 20.14

__________________
Lecture proposée : Psaume 37, versets 1 à 7.

Autres articles

0
    0
    Votre Panier
    Votre panier est videRetour à la magasin