Que dire alors de l’homme qui n’est qu’un vermisseau, de l’être humain qui n’est qu’un ver ?
Job 25.6
Le ver de terre est bien un héros méconnu… Savez-vous qu’il existe 170 familles différentes de lombrics en France, que leur masse représente en moyenne 1100 kg par hectare pour 55 kg d’hommes et 2 à 3 kg d’oiseaux… ? Nos humbles lombrics avalent en moyenne 300 tonnes de terre par hectare, jouant ainsi un rôle-clé dans la décomposition physique des constituants du sol et l’apport d’éléments nutritifs aux plantes. Ils creusent 5000 km de galeries par hectare, permettant l’aération et la porosité du sol et assurant une protection contre les inondations…
Que dire de l’homme ? N’est-il, comme le dit Bildad l’ami de Job, qu’un misérable vermisseau à la surface de la terre ? Et pourtant nous pouvons avoir l’assurance que nous ne le sommes pas sous le regard de Dieu ! Il pose ses yeux bienveillants sur chacun d’entre nous et il n’est pas indifférent à notre sort. Du haut du ciel, l’Éternel regarde la terre. Il voit tous les humains. De son trône, il observe tous les habitants de la terre. Il a formé leur cœur à tous, et il reste attentif à chacun de leurs actes.1
Ne voulons-nous pas, de notre côté, lever les yeux au-dessus de notre horizon terrestre pour les poser sur notre Créateur ? Ce fut l’expérience de Job : Jusqu’à présent j’avais seulement entendu parler de toi. Mais maintenant mes yeux t’ont vu. 2 Et Job en fut transformé !
Bernard Grebille
1 Psaume 33.13-15 2 Job 42.5
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Lecture proposée : Psaume 33.