De David. À l’occasion de sa fuite devant Absalom. […]
Combien disent à mon sujet : Plus de salut pour lui auprès de Dieu ! Mais toi, ô Éternel ! tu es mon bouclier, tu es ma gloire, et tu relèves ma tête. De ma voix je crie à l’Éternel, et il me répond. […]
Le salut est auprès de l’Éternel.
Psaumes 3.1 à 5 et 9
David fut conduit à fuir devant son fils à cause d’un jugement de Dieu, une malédiction faisant suite à sa conduite extrêmement inique1. C’est pour cela que ses ennemis se réjouissaient, s’imaginant que Dieu ne lui accorderait plus aucun secours.
La détresse de David fut grande quand il prit conscience du désastre de son péché ! Il passa par une vraie repentance, et a continué à espérer en Dieu. Dieu a répondu à sa foi, et l’a sauvé.
Il peut proclamer que le salut est auprès de l’Éternel. Par la grâce, il est sauvé malgré la malédiction.
Nous sommes tous comme David !
Dans sa sainteté, Dieu doit condamner le pécheur, mais dans son amour il ne l’abandonne pas pour autant. Si le péché a amené la malédiction de la mort sur l’humanité, Dieu manifeste sa grâce en donnant Jésus Christ comme Sauveur.
La foi mène à la repentance, fait espérer en la miséricorde divine. Car au-delà de la malédiction, elle s’attache à la grâce et permet de s’appuyer avec confiance sur l’amour de Dieu, sur Jésus qui a pris sur lui la malédiction pour nous en délivrer2.
Francis Rivère
1 2 Samuel 12.10-12 2 Galates 3.13
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 5, versets 6 à 10.