À chaque jour suffit sa peine. Matthieu 6.34
Je ne sais pas ce qu’elle a, mais la pendule de mon bureau fait une drôle de figure depuis quelques jours. On dirait qu’elle est en pleine déprime. Elle s’est rendue à l’hôpital pour consulter le spécialiste.
– Ma brave Dame Pendule, qu’est-ce qui ne va pas ?
– Docteur, je n’en peux plus. En pleine nuit, je me réveille et je suis écrasée par ma tâche. Je pense à ces 86 400 tic-tac à effectuer. Et puis, je prends de l’âge. Non vraiment, je n’en peux plus. Docteur, aidez-moi !
– Madame Pendule, j’ai un excellent moyen pour vous remonter le moral. Au lieu de vous tracasser au sujet des innombrables tic-tac à égrener pendant la journée, faites-en simplement un après l’autre !
Combien de fois ressemblons-nous à Madame Pendule. Déjà en sortant du lit, nous pensons aux multiples besognes qui nous attendent, aux soucis qui s’accumulent, aux contretemps fâcheux, aux contrariétés, au lieu de remercier Dieu pour la nuit de repos, de prendre calmement notre petit déjeuner en le remerciant encore, sachant que beaucoup d’autres n’ont pas ce plaisir.
Si le Seigneur Jésus a dit à ses disciples « À chaque jour suffit sa peine », ne veut-il pas nous éviter tout stress, et nous donner la paix du cœur ? Il est toujours prêt à nous aider à porter nos fardeaux. Confiez-lui vos soucis, comptez sur sa compassion, soyez sûrs de son appui. Tout fardeau porté par quatre épaules est plus léger que porté par vos deux seulement.
Gérard Dagon
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 6, versets 25 à 34.