Dieu nous parle, tantôt d’une manière et puis tantôt d’une autre. Mais l’on n’y prend pas garde.
Job 33.14
C’est le titre de la une de mon quotidien, après la tragédie de Gênes, le 14 août 2018. Un tronçon de 250 mètres d’un viaduc s’est brutalement effondré, entraînant autos et camions dans un amas de ferraille et de béton, précipitant leurs occupants dans la mort.
Dans bien des drames de ce genre, il y a trois constantes :
D’abord, une interrogation douloureuse : les victimes étaient-elles au mauvais endroit au mauvais moment ? Je ne crois pas à la fatalité, et nous n’avons pas toutes les réponses. Mais nous avons là un puissant rappel de la fragilité de la vie humaine et de l’urgence d’être prêts à passer dans l’éternité !1
Ensuite, un grand soulagement : certains ont pu s’arrêter juste avant le précipice béant. Ne pouvons-nous pas tous témoigner de ces occasions où nous avons échappé de justesse au drame ? N’est-ce pas à chaque fois un avertissement sérieux à écouter ?
Enfin, un immense regret : Distraction ? Désinvolture ? Certains ont négligé le signal des feux de détresse des véhicules arrêtés, plongeant ainsi dans le vide ! Navrant !
Mais combien plus terrible encore sera le sort de ceux qui auront négligé l’appel de la grâce de Dieu à se tourner vers Dieu. Quand tout semble s’écrouler dans votre vie, non, ne sombrez pas dans le désespoir et dans la perdition, venez à Jésus !
Claude Schneider
1 C’est l’explication que Jésus donne dans la lecture proposée.
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 13, versets 1 à 5.