Les choses visibles ne sont que pour un temps.
2 Corinthiens 4.18
Qu’il est difficile pour l’homme de considérer la fuite du temps ! Qui dira comme l’Ecclésiaste, Vanité des vanités, tout est vanité 1? C’est l’avis de Salomon, grand roi d’Israël, dont la vie fut remplie et comblée de maintes manières, mais vide et insatisfaisante sur l’échelle de l’éternité.
Notre pays honore ses hommes célèbres par une place au Panthéon, dans la capitale. D’autres pays dressent des mausolées comme souvenir et comme lieu de reconnaissance aux figures du passé. « Nos cimetières sont pleins d’hommes irremplaçables, qui ont tous été remplacés », disait Georges Clemenceau. Ce verdict brutal et lucide traduit la réalité du passage inexorable des générations sur la terre. Par ailleurs, avec quelle énergie certains scientifiques cherchent à allonger la durée de vie ; tout en reconnaissant qu’ils restent démunis quant à l’issue ultime.
Quel contraste avec ces paroles époustouflantes du Christ : Celui qui croit en moi ne mourra jamais 2. Et cette affirmation de l’apôtre Paul : Les choses visibles ne sont que pour un temps alors que les choses invisibles sont éternelles 3.
Rien sur cette terre n’est gravé dans le marbre, malgré le vain désir de certains personnages importants. Saisissons les choses invisibles à nos yeux physiques, mais tellement réelles aux cœurs éclairés par le message du Messie !
Bernard Fourmont
1 Ecclésiaste 1.2 2 Jean 11.26 3 2 Corinthiens 4.18
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 61, versets 1 à 3.