L’homme livré à lui-même ne reçoit pas ce qui vient de l’Esprit de Dieu.
1 Corinthiens 2.14
Le parfum suave des arbres colorés agités par une brise légère, l’essor gracieux d’une volée d’étourneaux, le doux roucoulement d’une tourterelle… Cette promenade est un ravissement pour les sens, mais de tout cela, elle ne voit rien, n’entend rien et ne sent rien. Elle avance avec nous, la tête obstinément rivée au sol. Elle s’arrête pourtant souvent, tous ses sens en éveil, parfois en fourrant son nez dans un trou de souris…
Ah oui, elle, c’est Opale, la petite chienne de la voisine !
En réalité, les animaux voient, entendent, sentent aussi en partie ce qui nous émerveille. Mais, à part un intérêt utilitaire, ces perceptions produisent-elles en eux une émotion esthétique ?
À un autre niveau, nous avons été créés pour apprécier, adorer et aimer notre Créateur et Seigneur. Mais le péché a obscurci nos cœurs. Ainsi, un homme peut admirer la beauté de la création sans percevoir le Créateur, et s’il le perçoit, il le limite souvent à une conception entièrement utilitaire.
Rien ne changera jamais la condition des chiens1 et des autres animaux. Mais, bonne nouvelle, Dieu veut faire naître de nouveau les hommes et les femmes pour qu’ils deviennent de nouvelles créatures. Des personnes capables de vivre pleinement cette dimension essentielle de leur être : connaître et apprécier leur Sauveur !2
Claude Schneider
1 voir Mathieu 7.6 2 2 Corinthiens 5.17.
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 2, versets 12 à 16.