Je marche dans l’intégrité, […] mon pied est ferme dans la droiture.
Psaume 26.11-12
Les petits accros à la loi sont devenus monnaie courante. « Pas vu, pas pris » semble être le moteur des agissements de plusieurs. Leur marche n’est pas “dans l’intégrité” mais plutôt dans la duplicité. Les semelles de leurs chaussures doivent être déformées à force de fouler des chemins tortueux…
Le roi d’Israël, David, auteur du psaume cité ci-dessus, a parfois quitté le chemin de l’intégrité. Et il a appris ce qu’il en coûte de suivre celui de la convoitise. Dans son cas précis, ce fut la mort d’un enfant et l’assassinat, par personnes interposées, d’un des meilleurs officiers de son armée, Urie. Quitter le chemin de la droiture peut avoir des conséquences désastreuses. La gravité des écarts de conduite du monarque laisse à penser que ce psaume a été composé avant ceux-ci, ou alors après une confession véritable et profonde. Sinon comment aurait-il pu écrire : Je lave mes mains dans l’innocence… n’enlève pas ma vie avec les hommes de sang, dont les mains sont criminelles.1 ?
Pour nous aujourd’hui, veillons à mettre nos pieds dans l’empreinte de ceux de Jésus. Nous éviterons ainsi de fouler le sentier du mensonge, de la tromperie. Et rappelons-nous la recommandation de l’apôtre Paul : Marchez dans l’amour à l’exemple de Christ.2
Gérard Peilhon
1 Psaume 26.6,9,10 2 Éphésiens 5.2
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Lecture proposée : Psaume 26.