Certes, nous sommes des êtres humains, mais nous ne combattons pas d’une façon purement humaine.
2 Corinthiens 10.3
Le 9 novembre 1989 s’est déroulé un événement historique qui a bouleversé notre monde : la chute du mur de Berlin. Pourtant, ce « mur de la honte » était bien protégé : soldats en armes, plusieurs rangées de barbelés, un no man’s land, des mines… Tout cet arsenal a causé la mort de la majorité des personnes qui ont tenté de franchir l’obstacle.
Humainement parlant, abattre ce mur était difficilement concevable. Pourtant des chrétiens ont persévéré dans la prière des années durant. Après la chute, un officier de l’ancienne République démocratique témoignera : « Nous avions tout prévu, sauf les prières. »
Il existe à l’intérieur de nous-mêmes des murs aussi redoutables que celui de Berlin. L’orgueil, la suffisance (je peux m’en sortir tout seul !), les mauvaises pensées, la jalousie, la calomnie, toutes ces choses dressent un mur qui nous sépare de Dieu et nous emprisonne. Les citadelles les plus difficiles à prendre sont érigées dans nos cœurs. Elles ne tomberont pas en employant des armes purement humaines. Par sa mort et sa résurrection, Jésus-Christ a remporté une victoire décisive sur ces citadelles. C’est seulement en se confiant en lui qu’elles seront démantelées !
Francis Praline
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Lecture proposée : 2ème lettre aux Corinthiens, chapitre 10, versets 3 à 6.