Voici, dit Jésus, je viens bientôt !
Apocalypse 22.7
Le quatrième dimanche précédant Noël, nous allumons la première bougie de l’avent. Elle introduit ce temps d’attente avant Noël, anniversaire de la venue de Jésus sur cette terre. Alors, pourquoi écrire avent plutôt qu’avant ?
Le mot « avent » découle du latin « adventus », ce qui est « à venir », ce qui advient… Pour les chrétiens, ce temps de l’avent manifeste que nous attendons celui qui doit venir, Jésus le Fils de Dieu. Nous l’attendons de trois manières. Tout d’abord en revivant l’attente du peuple juif qui attendait le Messie promis. Cette attente a vu son accomplissement réalisé voici 2000 ans, c’est le premier Noël.
Nous l’attendons encore au cœur de nos vies, dans notre quotidien. Être chrétien c’est ainsi s’attendre à Christ, se tourner vers lui, compter sur sa grâce et son amour.
Enfin nous attendons son retour en gloire, comme il l’a promis. De même que le Messie annoncé par les prophètes est venu partager notre condition humaine pour nous apporter le salut de nos âmes dans le passé, de même il tiendra sa promesse de prendre les siens auprès de lui au grand jour du Jugement à venir. Encore un peu de temps, un tout petit peu de temps, et celui qui doit venir viendra, il ne tardera pas 1.
Puisse Jésus-Christ être pour chacun de nous celui qui est venu nous sauver, celui qui vient chaque jour à notre rencontre, celui qui reviendra et que nous attendons de tout cœur…
Bernard Grebille
1 Hébreux 10.37
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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 13, versets 24 à 37.