Celui qui est homme ne peut contester avec un plus fort que lui.
Ecclésiaste 6.10
Récemment, j’ai rencontré une dame accompagnée d’un ami. Elle traversait de dures épreuves. Notre conversation a donc porté sur la souffrance, puis sur Dieu. Son ami a alors lancé : « Moi, j’ai perdu mon fils unique il y a un an. Alors, vous savez, quand je serai devant Dieu, je lui balancerai mon poing dans la figure ! »
Il me semblait avoir reçu ce coup moi-même. Mais j’ai compati et dit : « Je comprends votre révolte. Mais vous vous trompez de cible. Le mal, la maladie, la souffrance et la mort ne viennent pas de Dieu, mais de Satan. Dieu, lui, vous aime, même si vous ne pouvez pas le croire à cause du décès de votre fils ».
Nous pensons : « Pourquoi de mauvaises choses arrivent-elles à de bonnes personnes comme moi ? » Le problème, c’est que nous ne sommes pas de bonnes personnes, mais des pécheurs qui commettons le mal chaque jour. La question devrait s’inverser : « Comment un Dieu parfait, séparé de tout mal, peut-il aimer et déverser ses bienfaits sur les hommes pécheurs et rebelles que nous sommes ? » Comme l’a écrit C.S. Lewis (écrivain britannique, défenseur du christianisme), la souffrance est le haut-parleur de Dieu : « Elle murmure dans nos moments de joie, parle à notre conscience et crie dans nos instants de douleur ». Alors, au lieu de lever le poing contre le Dieu tout-puissant, venons humblement à lui pour être consolé, pardonné, réconcilié.
Françoise Lanthier
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Lecture proposée : Livre de Job, chapitre 36, versets 15 à 26.