Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde.
Proverbes 28.13
Il n’est jamais facile de reconnaître que l’on a commis une faute. À la rigueur, admettons-nous sans trop de peine avoir commis une erreur et nous excusons-nous avec cette vérité : « Tout le monde commet des erreurs », comme si cela en changeait la nature.
Mais tant que nous nous excusons et nous justifions nous-mêmes, nous ne pouvons être justifiés. Si nous souhaitons progresser dans la bonne direction, il faut commencer par un aveu sincère de notre responsabilité et une demande de pardon à celui que nous avons offensé. Dans la parabole des deux fils, proposée à votre lecture, le plus visiblement coupable avait compris que, quelle que soit notre faute, c’est d’abord Dieu que nous avons offensé et que c’est d’abord son pardon que nous avons à réclamer.
Quelle joie de découvrir qu’il n’attend aucune excuse ni explication, qu’il nous ouvre aussitôt les bras de sa miséricorde. J’ai presque envie de dire que, pour lui, la démarche de pardon est facile, tant il ne cesse d’en espérer l’occasion. Mais nous aurions tort d’en oublier le prix. Pour nous accueillir ainsi, il lui fallut se faire homme et aller jusqu’à la crucifixion !
Continuerons-nous de vouloir cacher nos erreurs en y ajoutant ainsi celles de l’hypocrisie mensongère ? Nous ne tromperions personne, surtout pas Dieu, et nous nous priverions de la seule source de prospérité intérieure !
Richard Doulière
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 15, versets 11 à 24.