Le Seigneur dit à Caïn : « Tu es en colère et ton visage est triste. Pourquoi ? Si tu agis bien, tu peux te remettre debout. Si tu n’agis pas bien, le péché est comme un animal couché à ta porte. Il t’attend en cachette, prêt à t’attraper. Mais toi, sois plus fort que lui. »
Genèse 4.6-7
L’histoire de Caïn et Abel est un drame familial sans précédent. Abel est le premier mort de l’histoire universelle et Caïn en est le premier meurtrier. Cependant Dieu avait mis Caïn en garde contre le péché qui se tenait aux aguets à sa porte. Le péché ? Caïn n’y pas cru, il n’a pas pris Dieu au sérieux et le drame est arrivé. Caïn et Abel sont les premiers à avoir hérité du péché en naissant. Ils n’ont pas demandé cet héritage ! Caïn n’a pas invité le monstre du péché à se coucher à sa porte. Caïn est-il une victime ? Oui, mais Abel l’est encore plus, ne l’oublions pas. Caïn est en quelque sorte une victime volontaire puisqu’il n’a pas suivi le conseil de Dieu pour vaincre le monstre du péché. Il est à la fois victime et acteur de la violence meurtrière qui s’est emparée de lui.
Caïn, premier-né de l’humanité pécheresse, nous invite à la vigilance. Le péché existe et ses désirs peuvent nous mener à commettre ce que nous ne désirons pas. Abandonnons toute colère et jalousie et apprenons à faire le bien comme nous le conseille Dieu1. Le péché n’est pas un mythe, mais un drame dont Dieu nous délivre par la mort de son Fils Jésus.
Alain Monclair
1 Ésaïe 1.17
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Lecture proposée : Livre de la Genèse, chapitre 3, versets 1 à 5.