Pâques : la formule du bien vivre

Mais maintenant Christ est ressuscité des morts, il est les prémices de ceux qui sont morts.
1 Corinthiens 15.20

Ne vous est-il jamais arrivé, à la lecture d’un roman passionnant, d’être tenté de vous projeter à la fin de l’histoire ? Juste pour voir comment tout cela finit… Identifié au héros du livre, vous ne supportez plus l’incertitude de sa situation. Il vous faut savoir ce qui va arriver. Pensons aussi à des captifs pris en otage. Imaginons que, par un processus miraculeux, on leur fasse parvenir le film de leur libération future. On peut dès lors leur dire ou leur faire ce que l’on veut. Le fait de connaître d’avance ce que sera l’issue des choses suffit pour leur donner l’espérance.

Le jour où le Christ ressuscita, Dieu écrivit la fin de l’histoire. Depuis, alors même que nous sommes en cours de route, nous savons où nous allons. Car le verset ci-dessus l’atteste : comme le Christ ressuscita, nous ressusciterons aussi. Celui qui croit au Christ pour son salut n’a plus rien à craindre. Quoi qu’on lui dise ou qu’on lui fasse, la sécurité et l’issue heureuse de son sort final lui sont garanties. Cette espérance que possède le croyant a été, dans tous les temps de détresse, le secret de la paix des vrais chrétiens. Pâques est plus qu’une fête commémorative. C’est l’événement dans lequel est renfermée la formule de la vie que l’on peut résumer ainsi : c’est à la lumière d’un demain certain que l’on a la force de vivre un aujourd’hui difficile !

Gilles Georgel

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Lecture proposée : 1ère lettre de Paul aux Corinthiens, chapitre 15, versets 12 à 20.

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