L’Éternel l’a trouvé dans une steppe aride, dans un désert inhabité, rempli de hurlements. Il a pris soin de lui et il l’a éduqué. Il a veillé sur lui comme sur la prunelle de ses yeux.
Deutéronome 32.10
Quoi de plus précieux et sensible que nos yeux ! La vue est un sens merveilleux qui nous ouvre sur les autres et le monde… Au centre de l’œil se trouve l’iris, dont les couleurs varient infiniment d’une personne à l’autre. Au milieu de l’iris, le point noir correspond à la pupille qui fonctionne comme le diaphragme d’un appareil photo. C’est elle que l’on appelle aussi « prunelle » dans l’expression bien connue « tenir à quelqu’un ou quelque chose comme à la prunelle de ses yeux ».
À plusieurs occasions nous retrouvons cette expression dans la Bible. C’est ainsi que Dieu parle de son peuple : Celui qui touche à vous, c’est comme s’il touchait à la prunelle de mon œil 1. Nous sommes tous précieux aux yeux de Dieu ; il l’a démontré en offrant son Fils pour nous sauver ! C’est fort de cette assurance que David, alors qu’il est dans la détresse, peut prier Dieu : Garde-moi comme la prunelle de tes yeux ! Cache-moi bien à l’abri sous tes ailes…2
Mais réciproquement, c’est avec le même sérieux que Dieu nous demande de considérer ses commandements : Suis mes préceptes et tu vivras, garde mes enseignements comme la prunelle de tes yeux 3. Est-ce le cas ?
Bernard Grebille
1 Zacharie 2.12 2 Psaume 17.8 3 Proverbes 7.2
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Lecture proposée : Livre du Deutéronome, chapitre 32, versets 7 à 14.