Je n’ai pas estimé devoir vous apporter autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié.
1 Corinthiens 2.2
À propos de la condition humaine, Blaise Pascal (mathématicien, inventeur, philosophe et théologien français du 17ème siècle) affirme : « La connaissance de Dieu sans celle de sa misère fait l’orgueil. La connaissance de sa misère sans celle de Dieu fait le désespoir. La connaissance de Jésus-Christ fait le milieu, parce que nous y trouvons et Dieu et notre misère »1.
En peu de mots, Pascal décrit deux excès et une attitude salutaire.
– L’excès d’être imbu de notre « connaissance de Dieu ».
Cela peut être l’orgueil de seulement disserter sur l’Évangile, sans aller au bout de son message radical sur la nature humaine.
– L’excès de rester au contraire les yeux rivés sur notre indigence.
On s’interroge, si l’on est vraiment lucide, si quelque espoir est possible. Comment espérer en l’avenir si, après la mort, il n’y a que le néant, si le seul avenir est terrestre…
– Il est salutaire d’apprendre à connaître Jésus-Christ.
Pleinement homme et pleinement Dieu, il est venu sur terre pour nous faire connaître Dieu dans sa sainteté, mais aussi pour nous tirer de notre grande misère. Il a fallu qu’il meure, lui juste, pour nous injustes2, pour que nous puissions avoir la vraie vie.
Oui, en Jésus seul est notre espoir.
Jean-Louis Théron
1 Pensées, Blaise Pascal, édition de poche, p.41 ;
2 1 Pierre 1.19
__________________
Lecture proposée : 1ère lettre de Pierre, chapitre 2, versets 21 à 25.