Mais la bonté de l’Éternel dure à jamais pour ceux qui le craignent, et sa miséricorde pour les enfants de leurs enfants.
Psaume 103.17
Quiconque a conscience de ses limitations, de ses faiblesses et de ses fautes, ne peut qu’avoir désespérément soif du pardon de Dieu. Il est peu de psaumes qui utilisent des images aussi parlantes que le psaume 103 pour dire la taille de l’amour de Dieu envers le pécheur qui va vers lui, repentant.
Ce qui me frappe en ce moment, c’est aussi la responsabilité qui repose sur nous, parents, à l’égard de nos enfants et petits-enfants. Car la bonté de Dieu est aussi pour eux à toujours, mais à condition que nous le craignions.
Si nous avons compris que craindre Dieu, c’est lui obéir, nous savons que ne pas désirer l’honorer en obéissant à ses commandements, ce n’est pas seulement nous priver de sa bonté, mais en priver nos enfants et les leurs.
Avons-nous réfléchi à cela ? Nous avons trop tendance à penser que notre attitude à l’égard de Dieu est notre affaire et nous oublions que l’attitude de nos enfants a toutes chances d’en dépendre. Ils entendront parler de lui, se sauront aimés de lui. Ils en vivront et le communiqueront à d’autres pour le bonheur de tous… dans la mesure probable où nous aurons nous-mêmes choisi de l’écouter, de le suivre et de lui obéir.
Nous qui nous disons prêts à tous les sacrifices pour assurer le bonheur de nos enfants, ne le sacrifions pas par indifférence spirituelle.
Richard Doulière
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Lecture proposée : Psaume 103, versets 15 à 22.