Combien ta bonté est précieuse, ô Dieu ! À l’ombre de tes ailes les hommes cherchent un refuge.
Psaume 36.8
Dans ses romans, Marie Ndiaye explore les méandres de l’âme humaine et trouve la bonté bien plus mystérieuse que la méchanceté : « Maintenant que je mûris, répond-elle à un journaliste, je suis de plus en plus intriguée et intéressée par la bonté. Elle est plus difficile à comprendre que la cruauté, plus discrète et, par là, plus compliquée à décrire. »
Le Psaume 36 présente la foi comme un choix entre la bonté et la méchanceté. La méchanceté y est décrite comme un renoncement à repousser le mal, la sagesse et le bien. Le mal, comme les mauvaises herbes, exploite la moindre lézarde de l’âme humaine pour y plonger ses racines, puis y déposer son fruit. L’origine du mal est toute proche, elle vient d’ici-bas et mène toujours plus bas ; tandis que la source du bien vient d’en haut, d’auprès de Dieu, pour nous délivrre des pesanteurs de la méchanceté. La cruauté est souvent spectaculaire, elle fait la une des médias, tandis que la bonté de Dieu est plus discrète, elle se révèle dans les profondeurs du cœur.
Face à la cruauté de ce monde et au mal qui cherche à nous envahir, Dieu nous offre une solution : nous réfugier sous sa protection et puiser à la source de la vie. Alors les bontés rempliront notre cœur.
Alain Monclair
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Lecture proposée : Psaume 36, versets 2 à 12.