C’est pour la liberté que le Christ nous a libérés.
Galates 5.1
L’aspiration à la liberté est universelle. Image de Dieu, l’homme n’est pas fait pour la servitude ou la camisole, mais pour la liberté. La liberté n’est cependant pas donnée. Elle appartient, disait André Malraux, à ceux qui l’ont conquise. Considérés comme des héros, les combattants de la liberté, tels Spartacus ou Martin Luther King, ont payé le prix fort pour la défense de leur liberté. Pour eux, mieux valait mourir libre que de vivre asservi !
Au-dessus du panthéon des héros morts pour la liberté, trône Jésus-Christ. De tous les êtres humains vivant sur terre, il fut le seul qui, du premier jour de sa vie au dernier, fut libre. La première tyrannie combattue par Jésus n’est pas d’ordre politique. Elle s’exerce à l’intérieur du cœur de tout homme. C’est la tyrannie du péché qui enchaîne, aliène tout homme aux désirs et tendances de sa nature mauvaise. Aucun de nous n’y échappe : chacun est l’esclave de ce qui triomphe de lui. Pour nous libérer, Jésus a procédé à un échange. Il offre de prendre sur lui nos chaînes pour nous donner sa liberté.
Cet échange a eu lieu sur la croix où, cloué, Jésus agonise pieds et poings liés. Trois jours après, en homme libre, vainqueur de toutes les servitudes, Il ressuscite. Sa liberté est pour vous ! La saisirez-vous ?
Gilles Georgel
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Lecture proposée : Psaume 107, versets 10 à 16.