Vous avez été libérés de cette manière futile de vivre que vous ont transmise vos ancêtres et vous savez à quel prix. Ce n’est pas par des biens périssables comme l’argent et l’or…
1 Pierre 1.18
Lors de fouilles de sépultures antiques, il n’est pas rare de trouver sur les yeux, entre les mâchoires ou dans la main du mort une pièce de monnaie. Selon les rites funéraires grecs, on plaçait une obole sous la langue du défunt afin de payer à Caron, le pilote de la barque des Enfers, le prix pour permettre à l’âme du mort de franchir le Styx et gagner les rives du repos éternel. Cette pratique pourtant païenne a longtemps perduré dans nos campagnes … Elle traduit le sentiment que tout ne s’achève pas après la mort, qu’il y a bien un au-delà et la nécessité d’être en règle pour franchir l’ultime passage…
Et c’est bien ce que nous confirme la Bible. Cependant ce n’est pas devant Caron que nous devrons nous présenter, mais devant le Dieu Créateur et Saint ! Comment penser alors que nous pourrions acheter auprès de lui l’assurance de notre repos éternel ? Puisque nous ne pouvons payer le prix de toutes nos fautes, c’est Dieu lui-même qui, dans son amour, s’en charge à notre place, en offrant son Fils : Il a fallu que Christ, tel un agneau pur et sans défaut, verse son sang précieux en sacrifice pour vous1. Une seule condition cependant : que nous acceptions personnellement Christ comme notre sauveur !
Bernard Grebille
1 1 Pierre 1.19
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Lecture proposée : 1ère lettre de Pierre, chapitre 1, versets 17 à 21.