ReconnaƮtre une voix

Les brebis le suivent parce que sa voix leur est familiĆØre…
Jean 10.4

Dans mon enfance, il y avait au village un gardien de cochons. Tous les jours, il passait dans chaque rue en sā€˜annonƧant avec une trompette. Il s’arrĆŖtait devant chaque ferme pendant que les cochons sortaient des porcheries. Peu Ć  peu le troupeau grossissait et il le menait dans la forĆŖt voisine en quĆŖte de glands et autre nourriture. Il les connaissait tous et les appelait par le nom de leur propriĆ©taire. Au retour, le troupeau s’arrĆŖtait chaque fois qu’il le leur intimait, et les cochons rejoignaient leurs propriĆ©taires dans leurs fermes. Le gardien ne se trompait pas, les bĆŖtes non plus.
Toujours dans mon enfance, j’admirais de mĆŖme Pierre le chevrier de l’histoire de Heidi. Les chĆØvres le reconnaissaient et lui connaissait chacune par son nom.
Dans le texte d’aujourd’hui, JĆ©sus affirme ĆŖtre le berger des brebisĀ : il les connaĆ®t chacune par son nom et celles-ci reconnaissent sa voix. Je n’ai aucun mal Ć  croire que JĆ©sus nous connaĆ®t par notre nom puisqu’il est Dieu. Mais comment ĆŖtre sĆ»re que moi, je reconnais la voix de mon bergerĀ ? Parmi toutes les opinions, la littĆ©rature, les discours, comment reconnaĆ®tre sa voixĀ ? Si je lis les Ć©vangiles et le reste de la Bible, si j’écoute honnĆŖtement la voix de ma conscience, il m’est possible de reconnaĆ®tre sa voix au milieu des autres. Je sais au fond de mon cœur si c’est bien lui.

Elfriede EugĆØne

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Lecture proposĆ©eĀ : Ɖvangile selon Jean, chapitre 10, versets 1 Ć  15.

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