Le Christ Jésus est mort, de plus, il s’est réveillé de la mort : il est à la droite de Dieu et il prie pour nous.
Romains 8.34
Nous rendons visite en couple à un homme âgé aisé et aigri à la fois. Lui qui était sportif accompli voit ses jambes le lâcher. Un déambulateur lui devient indispensable. Mais ce qui est plus grave : il n’est pas sûr de l’essentiel : sa destination éternelle.
Nous lui partageons notre joyeuse certitude : « Jésus est mort pour nous. Nous l’avons invité dans notre vie. Il est notre Sauveur… Pardonnés, nous savons où nous allons. C’est aussi simple que ça ! »
Hélas, notre ami s’appuie sur son déambulateur interne : il nous dit que le pasteur n’a qu’à nous « prier dans le ciel… C’est son boulot, après tout ! » Nous sommes abasourdis devant cette conception…
Hélas, ça ne « fonctionne » pas comme cela. Aucun homme d’église n’a ce pouvoir d’aiguiller quelqu’un vers le ciel après sa mort, à force de prier pour lui. Mais n’est-ce pas la tragique illusion de bien des contemporains ?
Nous prions pour que l’ancien champion puisse trouver un chemin plus simple. Qu’il confesse ses péchés à Jésus et l’accepte avec reconnaissance, le seul qui, dans le ciel, prie pour nous.
Francis Schneider
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Lecture proposée : 1ère lettre à Timothée, chapitre 2, versets 4 à 7.