Moi, je suis pauvre et malheureux, mais le Seigneur prend soin de moi. Psaume 40.17
Un homme entre dans le cabinet d’un grand psychiatre, il s’assied et ses épaules s’affaissent :
– Docteur, je me sens à bout, épuisé, je n’ai plus de goût pour rien, je suis malheureux, aidez-moi…
Le médecin lui pose les questions traditionnelles, se tait et réfléchit longuement :
– Je pense que vous devriez vous détendre, vous changer les idées. Vous avez une petite dépression. Tenez, j’ai une idée, un cirque s’est installé à deux pas d’ici il y a trois jours. Vous devriez y aller, ils ont un clown extraordinaire, Popov. Dès qu’il entre en scène, c’est du délire. On en pleure même… Époustouflant ! Allez-y, cela vous remontera le moral. Croyez-moi c’est le meilleur remède !
Le silence s’installe entre les deux hommes.
– Je voudrais bien, docteur, mais ce clown, c’est moi…
Cette histoire vraie nous montre que le plaisir qui nous entoure peut être futile et passager. Il dissimule parfois de la tristesse ou de l’amertume. Combien d’hommes ou de femmes se construisent une belle façade cachant un abîme tragique ?
Où est le vrai bonheur ?
Jésus lui même nous invite à nous approcher de lui, pour consoler nos cœurs : « Venez à moi vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je donnerai du repos pour vos âmes lassées. »1 Cherchez le secret du bonheur dans les évangiles.
Le vrai bonheur nous rapproche de Dieu et nous permet de voir les choses et les évènements qui nous entourent d’une manière toute différente.
Bernard Doise
1 Matthieu 11.28
—————————————————
Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 5.