Il tient dans sa main les profondeurs de la terre, et les sommets des montagnes sont à lui.
Psaume 95.4
Avec mon épouse, nous avons séjourné à Pont-en-Royans. De cette ville, aux pieds du massif du Vercors entre les départements de l’Isère et de la Drôme, nous avons sillonné en voiture des routes remarquables parfois taillées dans des parois abruptes. Le plus impressionnant est l’alternance de falaises vertigineuses, de crêtes imposantes et rectilignes sur plusieurs kilomètres, de vallées verdoyantes en altitude et de gorges profondes et sinueuses.
Face aux remparts de ce massif, écrasé par des verticalités impressionnantes de calcaire de plusieurs centaines de mètres – et dans la crainte parfois de quelques chutes de pierre malgré les nombreux filets de retenue –, notre fragilité, notre dépendance, notre insignifiance devenaient une évidence…
Plusieurs ont dit que la nature est un livre ouvert qui raconte la grandeur et la sagesse infinie de Dieu¹. Elle souligne que nous devrions en être saisis d’humilité à l’égard de son auteur. Je le reconnais volontiers à la vue des sommets du Vercors !
Jean Ferrat avait ses raisons de chanter² que la montagne est belle. Seulement, au-delà de nos appréciations, puissions-nous avoir la lucidité d’ajouter dans la reconnaissance : « Parce que Dieu, notre créateur, est grand ! »
Dominique Moreau
¹ Psaumes 19.2 ² La montagne, 1965
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Lecture proposée : Psaume 104, versets 1 à 24.