Et voici, un lépreux s’étant approché se prosterna devant lui, et dit : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Jésus étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt il fut purifié de sa lèpre.
Matthieu 8.2-3
Quel paradoxe ! À l’inverse du processus infectieux de la lèpre sur un corps sain, Jésus touche sans crainte ce lépreux et le guérit par sa parole !
Un lépreux devait porter des vêtements déchirés, avoir la tête nue, se couvrir la barbe et se signaler de loin en criant : « Impur ! Impur ! » Il habitait loin des siens, hors de la ville¹. Non seulement souffrait-il des lésions de la peau, mais il devait affronter la solitude, le rejet des autres…
Ici, cet homme, malgré la présence de la foule, vient à la rencontre de Jésus. Dans une humble attitude, il se prosterne en attribuant à Jésus le titre de Seigneur, ce qui signifie Maître. D’ailleurs, il ne lui commande pas ce qu’il doit faire, mais il se soumet d’avance à sa volonté en disant : Si tu le veux… Et il a foi en son autorité en disant : Tu peux me rendre pur…
D’autres maux doivent être purifiés : souvent, Jésus a montré que l’impureté qui résiste à Dieu, c’est celle du refus de l’écouter². Mais si nous venons à Jésus, et si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité ³.
Dominique Moreau
¹ Lévitique 13.45-46 ² Jean 12.47-48 ³ 1 Jean 1.9
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 8, versets 1 à 4.