Je trouve donc en moi cette loi : quand je veux faire le bien, le mal est attaché à moi.
Romains 7.21
Nos journaux sont remplis d’articles rapportant des guerres, des meurtres, des vols, des escroqueries. Nous aimerions croire que l’homme est bon et que c’est la société qui le corrompt, selon le mot célèbre de Jean-Jacques Rousseau. Mais les faits, et notre conscience, nous disent le contraire : le mal vient du cœur de l’homme.
Hsün-Tzu, penseur chinois qui a vécu aux alentours de 312 à 235 avant Jésus-Christ, affirmait : « La nature de l’homme est mauvaise ; sa bonté est culture acquise »1. C’est aussi ce qu’a dit le poète Ovide (43-18 av. J.-C) : « Je vois le bien, je l’approuve et je fais le mal »2.
Jésus a enseigné la même chose, de façon très claire : C’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les débauches, les faux témoignages, les calomnies 3. Mais à la différence des penseurs cités, Jésus, lui, nous donne la possibilité de changer. L’apôtre Paul l’a constaté dans sa propre expérience : Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi […] J’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien. 4 Seul Jésus l’a libéré de cette apparente fatalité5.
Ne nous laissons donc pas berner par les affirmations optimistes – mais idéalistes – de certains penseurs. Cherchons plutôt la seule véritable libération !
Jean-Louis Théron
1 Entretiens 2 Les métamorphoses 3 Matthieu 15.19
4 Romains 7.18 5 voir lecture proposée
__________________
Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 7, verset 14 au chapitre 8, verset 4.