Jésus Christ qui nous aime, et qui nous a lavés de nos péchés dans son sang.
Apocalypse 1.5
Dans certains ordres religieux, des chrétiens soucieux de plaire et d’honorer Dieu pensaient qu’il fallait s’infliger de lourdes pénitences, comme moyen de mortification, mais surtout comme communion aux souffrances de Jésus-Christ.
Parmi ces disciplines sévères se trouvaient la flagellation, la fustigation, la privation de nourriture, de sommeil, moyens jugés nécessaires pour expier les péchés et se présenter avec des corps purifiés devant Dieu.
« Ce ne sont pas nos pénitences, ce n’est pas notre repentir, ce ne sont pas nos aumônes et nos bonnes œuvres, ce ne sont pas nos prières, il n’y a qu’une chose qui efface les péchés, c’est le sang de Jésus-Christ. » C’est ce qu’exprimait le pasteur Adolphe Monod dans son livre Les Adieux. Il avait compris, et c’était souvent le thème de ses prédications, que seul le sang de Jésus-Christ nous purifie de tout péché. Les plus grandes souffrances, Jésus-Christ les a subies plus que quiconque.
Nous apprenons par la Bible qu’il a été maltraité et opprimé, traité comme un brigand. On lui a craché au visage, on l’a giflé, on lui a posé une couronne d’épines sur la tête en se moquant de lui, et pour finir il a été cloué sur une croix comme un malfaiteur. Son sang a coulé de ses mains, de ses pieds et de son côté percés.
Pour le salut de nos âmes, c’est le sacrifice de Jésus seul qui nous lave de nos péchés. Nous n’avons rien à y ajouter.
Albert Nouguier
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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 15, versets 16 à 37.