Où sont ceux qui t’accusaient ? Personne ne t’a-t-il condamnée ? Elle répondit : Non, Seigneur. Et Jésus lui dit : Je ne te condamne pas non plus, va, et ne pèche plus.
Jean 8.10-11
« Voir les êtres tels qu’ils sont, mais à travers ce qu’ils pourraient être, c’est le regard de Dieu », écrivait le romancier français Gilbert Cesbron. Si vous lisez la Bible, vous découvrirez que Jésus ne regarde pas comme le font les hommes car son regard est vraiment le prolongement de l’infinité de son amour. Quand il a regardé la femme adultère que les hommes voulaient lapider, Jésus n’ignorait pas sa faute, mais il lui accorda son pardon et lui donna une nouvelle direction de vie. Ce regard devrait tous nous inspirer…
Pourtant, plusieurs fois, Jésus a été affligé par l’endurcissement du cœur des hommes¹. Mais il n’a pas renoncé à les regarder avec amour. Comme Jésus s’est lamenté sur les habitants de Jérusalem² avant et pendant sa crucifixion, il a regardé l’humanité avec compassion dans le désir de la délivrer de ses misères. Justement, son sacrifice agréé par Dieu permet à celui qui croit d’en bénéficier.
Finalement, on découvre par le récit des évangiles et dans l’histoire de l’Église que son regard a encouragé beaucoup de personnes qui sont venues humblement à sa rencontre. Ensemble, ils témoignent que son regard n’est pas accusateur du mal, mais incitateur de bien !
Dominique Moreau
¹ Marc 3.5 ² Luc 13.34
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 8, versets 1 à 11.