Et voici l’interprétation de ces mots : Mené : Dieu a compté ton règne et y a mis fin.
Daniel 5.25
Président de la Cour des comptes, Philippe Seguin se fit la réputation d’être impartial et rigoureux dans sa fonction. Ainsi n’hésita-t-il pas à épingler ses amis au pouvoir pour leurs excès et leurs abus dans l’usage des fonds publics. Aussi, fait rare, toute la classe politique lui rendit-elle un hommage unanime pour sa droiture lors de son décès.
Six siècles avant Jésus-Christ, une main mystérieuse écrivit trois mots sur le mur de chaux de la salle du banquet organisé à Babylone par le roi idolâtre Belchatsar : « Compté, pesé, divisé ». Dieu, le Président suprême de la Cour divine des comptes, annonçait au roi que son règne avait été compté, pesé, trouvé trop léger, et que son royaume n’allait pas subsister.
Pour chacun de nous aussi viendra le jour où nous devrons rendre compte à Dieu, non seulement de nos actes, mais encore, dit Jésus, de toutes les paroles vaines que nous aurons prononcées1. Ne pensons pas, comme certains, que nous pourrons nous arranger à ce moment-là avec le Juge. Si dans cette vie, nous n’avons pas cru bon de faire de Jésus-Christ notre Garant, aucun argument ne saura nous gagner sa clémence à ce moment-là.
Gilles Georgel
1 Matthieu 12.36
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Lecture proposée : 1ère lettre de Jean, chapitre 2, versets 1 et 2.