Jésus fondit en larmes.
Jean 11.35
Un homme ne pleure pas pour rien. Les larmes d’un homme prouvent à quel point il est affecté par la douleur qui l’atteint. Elles mettent en évidence, comme c’est le cas ici, l’attachement et les liens d’affection profonds qui unissaient celui qui pleure et celui qui est la cause de son chagrin.
Les évangiles rapportent que Jésus pleura au moins deux fois. La 1ère fut celle rapportée ici, à l’occasion de la mort de Lazare, son ami. Les pleurs de Jésus prouvent son humanité. Jésus pleure comme nous pleurons aussi lorsqu’un ami proche ou bien aimé nous quitte. Bien que Fils de Dieu, Jésus était aussi pleinement homme. Il vivait, ressentait les choses de la même manière que nous. Jésus connaissait la joie, il appréciait l’amitié, la franchise, l’honnêteté. Mais il savait aussi ce qu’étaient la peine, la tristesse ou l’angoisse même. S’il paraît éloigné de nous par sa divinité, il est proche par son humanité.
Les pleurs de Jésus ont ici une conclusion heureuse. Lazare, trois jours après sa mort, ressuscite. La résurrection de l’ami de Jésus témoigne que le départ d’un vrai croyant n’est pas un adieu définitif. Nous nous reverrons, vivants. L’amitié que nous avons avec Jésus est porteuse d’espérance. Au soir de la mort, il y a les pleurs. Mais au matin de la résurrection, ce sont des cris de joie ! Cette certitude vous habite-t-elle ?
Gilles Georgel
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Lecture proposée : Psaume 30, versets 3 à 6.