Je ne désire pas la mort de celui qui meurt… Convertissez-vous donc et vivez !
Ézéchiel 18.32
Nous vivons depuis des décennies à l’époque du tout jetable, enfin presque tout… Lames de rasoir, mouchoirs, emballages, plastiques… jusqu’à son conjoint. Mais un changement est initié avec la notion de recyclable. Chaque citoyen est invité à trier les déchets compostables, les papiers et cartons, le verre, les bouteilles en plastique, pour leur donner une autre vie. Certaines choses échappent toutefois à ce tout jetable ou recyclable. Les tableaux de maître, les meubles anciens, les vestiges mis à jour dans les fouilles, les décors des châteaux prestigieux… Là, tous les efforts sont déployés pour restaurer afin de parvenir à retrouver l’original : de nombreuses heures de travail sont payées à des spécialistes renommés.
Lorsque je lis la Bible, et en particulier les évangiles, je me rends compte que je ne suis, aux yeux de Dieu, ni jetable, ni recyclable. Je suis cet être précieux, certes abîmé par le péché, mais pour lequel Dieu veut retrouver « l’original » par la vie, la mort et la résurrection de Jésus. Dans l’évangile de Jean, nous lisons que cela est le cas de quiconque.¹ Mais Dieu ne restaure pas d’office, il attend l’adhésion de ce « quiconque ». Il est précisé que c’est quiconque croit en Jésus.
Soyez-en convaincu, vous êtes cette œuvre d’art que Dieu ne veut surtout pas jeter ni recycler mais restaurer.
Elfriede Eugène
¹ Jean 3.16
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 13 versets 10 à 17.