C’était un 1er avril

Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur.
Jérémie 29.13

Oui, le premier avril évoque les traditionnels canulars. Mais mon sourire d’aujourd’hui tient à tout autre chose !
Dans mon enfance, l’existence du Créateur ne faisait aucun doute. Quand une bonne chose m’arrivait, je remerciais Dieu. Mais il était si lointain… Par exemple, j’avais dit à ma grand-mère très malade : « Quand tu seras au paradis, pourras-tu demander au Seigneur de m’aider ? » Je ressentais un grand vide existentiel. Pourtant j’avais une famille aimante, une bonne santé, pas de soucis. Peut-être qu’en grandissant cela irait mieux ? Mais mon insatisfaction augmentait…
À 21 ans, je démarre ma vie professionnelle dans la ville du Puy-en-Velay. J’ai la forte intuition que Dieu a la solution à mon mal-être. En flânant je découvre un coffee bar avec une librairie. Je sympathise avec les chrétiens qui animaient ce lieu. Dans un livre de l’évangéliste américain Billy Graham¹ qu’une amie m’a offert, une phrase m’interpelle : Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. Seule dans ma chambre, le soir du 1er avril 1982, j’abandonne les rênes de ma vie à Jésus-Christ. Une grande paix m’inonde. Je me précipite pour me regarder dans un miroir : non, rien n’a changé, mais intérieurement je ne suis plus la même. Une plénitude m’habite, mon fardeau est ôté.
J’ai enfin trouvé Dieu !

Isabelle Kozycki

¹ La paix avec Dieu, Éditions Groupes Missionnaires.

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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 3, versets 3 à 7.

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