Car le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.
Luc 19.10
Invité à annoncer l’Évangile dans une prison, le prédicateur américain Dwight Moody (1837-1899) parla à plus de trois cents détenus. D’où il se tenait, il ne pouvait les voir. Voulant connaître leurs réactions à son message, il alla ensuite les visiter dans leurs cellules. Tous s’empressèrent de lui dire qu’ils étaient incarcérés par erreur. Aucun n’était coupable de quoi que ce soit. Jamais Moody n’avait vu autant d’innocents rassemblés dans un même lieu ! « Christ ne peut sauver personne ici, car aucun n’est perdu », pensa-t-il.
Découragé, le prédicateur arriva devant une cellule où un homme, les coudes sur les genoux et la tête entre les mains, pleurait à chaudes larmes.
• Que se passe-t-il ? demanda Moody.
• Oh ! Mes péchés sont si nombreux que je n’arrive plus à les supporter.
• Ne voulez-vous pas les donner à Jésus qui les portés à votre place ?
• Mais je l’ai offensé toute ma vie !
• Il est mort et ressuscité pour vous offrir le pardon et la vie. Car il est venu chercher les pécheurs perdus.
L’homme eut du mal à saisir que Jésus voulait le sauver, lui, un être si misérable. Puis la lumière vint. Il s’agenouilla et pria : « Dieu, sois apaisé envers moi qui suis un pauvre pécheur ». Il passa de la perdition au salut. Le lendemain, Moody revint voir le prisonnier. Délesté de son fardeau, il rayonnait d’une joie céleste !
Françoise Lanthier
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 18, versets 9 à 14.