Les choses qui étaient pour moi un gain, je les regarde maintenant comme une perte à cause du Christ […] et même je considère tout cela comme des ordures afin de gagner le Christ et d’être parfaitement uni à lui. Philippiens 3.7-8
– Comment vas-tu ? – Pas mal, et toi ? – Oh ! ça pourrait aller mieux… mais quand ça ne va pas, on fait aller…
Propos d’une affligeante banalité, qui recouvrent d’un voile pudique nos réels états d’âme.
Le « ça » peut concerner notre vie conjugale, notre travail, nos relations, tout ce quotidien haché par les embouteillages, le stress, la télé ou les fins de mois difficiles. L’équilibre tient souvent à des situations dont nous nous accommodons, faute de trouver des solutions valables.
Pourtant, « ça pourrait être pire » ne devrait pas nous suffire. La foi permet de découvrir un « plus » à la vie. Elle nous donne des perspectives nouvelles, un changement de priorités. Il ne manque pas d’exemples de gens, aux abois au plan matériel et qui, par la foi en Jésus-Christ, ont pu cesser de vivre dans la hantise des choses matérielles, devenues secondaires.
« Ça » peut aussi désigner des gens avec qui nous sommes en conflit. Ou bien, le « ça » peut désigner notre vie intérieure, asphyxiée par la jalousie, les rancœurs, peut-être même la haine.
La foi qui est fondée en Jésus-Christ, nous change de fond en comble, relativise ce qui avait jusqu’ici une importance vitale. Ce fut l’expérience de l’apôtre Paul qui put écrire le verset en exergue !
Paul Vandenbroeck
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Lecture proposée : Lettre aux Philippiens,ch. 3 verset 7 à ch. 4 verset 1.