« Venez à moi, vous qui êtes fatigués et chargés et je vous donnerai du repos. »
Matthieu 11.28
« Vous qui pleurez, venez à ce Dieu, car il pleure.
Vous qui souffrez, venez à lui, car il guérit.
Vous qui tremblez, venez à lui, car il sourit.
Vous qui passez, venez à lui, car il demeure. »
Ces quelques vers, tirés des Contemplations de Victor Hugo, traduisent à merveille l’invitation que Dieu adresse en Jésus-Christ à tous ceux qui ploient sous les fardeaux de la vie. Les récits des évangiles nous montrent à quel point Jésus était rempli de compassion pour tous les malheureux qu’il a rencontrés sur son chemin. Il a eu pitié du lépreux comme du paralytique, de la prostituée comme de la veuve.
À ses disciples il a affirmé : Je ne jetterai point dehors celui qui vient à moi.¹ Il n’a jamais repoussé ceux qui, fatigués et chargés, venaient à lui pleins d’espérance. Il les a écoutés, consolés, guéris. Plus encore, en réponse à leur foi, il leur a apporté la véritable guérison, celle du cœur, en leur offrant le pardon de Dieu. En effet, le fardeau le plus lourd, c’est celui du péché et de la culpabilité.
Dieu n’a pas changé. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement. En Jésus-Christ il invite tous les affligés à venir déposer leur fardeau devant lui, et à recevoir son amour et son pardon. Oui, il est toujours capable de guérir et consoler, de délivrer et de sauver ceux qui viennent à lui dans un élan de confiance et de sincérité.
Bernard Grebille
1 Jean 6.37
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 5, versets 17 à 26.