Si quelqu’un croit être religieux, sans tenir sa langue en bride, mais en trompant son cœur, la religion de cet homme est vaine.
Jacques 1.26
La Bible n’utilise les mots religieux ou religion que dans un sens négatif. Car ce que Dieu apporte, dans sa Parole, ce n’est pas une manière plus ou moins rituelle de l’approcher, mais l’affirmation d’une bonne nouvelle. À savoir que Dieu, dans son amour, pardonne au coupable qui se tourne vers lui, repentant. Ce sont les hommes qui ont substitué la religion à ce message-là.
Karl Marx, le premier, a utilisé l’expression “opium du peuple” pour désigner la religion. Il avait raison si l’on entend par là que les hommes y trouvent un substitut à une véritable transformation du comportement et l’utilisent pour échapper à leurs devoirs ou à leurs responsabilités. N’est-ce pas ce qu’écrit l’apôtre Jacques ?
Mais ceux qui citent Marx se gardent de mentionner une phrase qui précède leur citation et qui vaut son pesant d’or : « La religion est le soupir de la créature accablée, l’âme du monde sans cœur, de même qu’elle est l’esprit d’un état de choses où il n’est point d’esprit. »1
Peut-on mieux dire, qu’en dépit de leur vanité, les religions démontrent combien la créature et le monde soupirent après une signification, une âme, et savent qu’on ne peut les trouver qu’auprès de Dieu ?
Abandonnez donc les ersatz et puisez à la source de la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ.
Richard Doulière
1 Marx K., Contribution à la Critique de la philosophie du droit de Hegel (1848)
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 11, versets 25 à 30.