C’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu’il nous a donné.
1 Jean 3.23
Cinq mots d’une réponse de Jean-Louis Jossic1 à une question de Magali Michel². Et qui me font réfléchir. Au moins, il admet qu’il devra peut-être être jugé, Si nous pouvions déjà tous en être conscients ! Mais qu’a-t-il fait pour affronter sereinement cet ultime jugement ? Apparemment rien.
Sinon, dit-il, qu’il a « vécu le mieux possible » et qu’il dira à Dieu : « Si je dois être jugé, fais-le en tenant compte de mes tentatives d’altruisme. »
Pense-t-il vraiment que des tentatives d’altruisme peuvent sauver un condamné à la mort éternelle ? C’est ce que nous sommes tous si nous ne saisissons pas l’unique grâce que Dieu nous propose en Jésus-Christ ! Car ce qu’il exige, c’est la confiance dans le salut accompli en lui et qui nous permet, seul, de recevoir la capacité de nous aimer les uns les autres.
Que prouvent nos tentatives d’altruisme, sinon que nous sommes conscients d’avoir à nous aimer mais que nous n’en puisons pas la capacité en Dieu, la seule source d’amour authentique ?
« Vivre le mieux possible », qu’est-ce, sinon vivre par Dieu et pour lui ?
Oui, nous devrons être jugés, mais pour qui met sa confiance en Jésus-Christ, il n’y a, dès maintenant, aucune condamnation. 3
Richard Doulière
¹ du groupe musical celtique Tri Yann ² Le Pèlerin du 2 juillet 2020
3 Romains 8.1
__________________
Lecture proposée : 2ème lettre de Pierre, chapitre 3, versets 9 et 10.