Dieu notre Père

Je ne te laisserai pas, je ne t’abandonnerai pas.
Josué 1.5

Jeux Olympiques de 1992 à Barcelone. Dans la course du 400 mètres, Derek Redmond (Royaume-Uni) est donné favori. Il a terminé la demi-finale avec le meilleur temps. Le départ est donné, il s’élance avec les autres coureurs sous les cris d’encouragement et les acclamations. Mais avant même d’avoir parcouru la moitié du trajet, un tendon derrière son genou droit se déchire subitement. Derek tombe au sol et se tord de douleur. La foule pousse un grand cri suivi d’un silence horrifié.
Derek se relève le visage couvert de larmes de désespoir, le visage marqué de souffrance et commence à sauter sur un pied : même diminué, il veut aller jusqu’au bout.
Et là, un homme passe par-dessus la barrière des spectateurs, repousse vigoureusement les agents de sécurité et propose son épaule à Derek pour l’aider à finir sa course. C’est son père : « Fils, lui dit-il, tu n’es pas obligé de faire ça, mais si tu le veux, je vais t’aider ». Dans les gradins, on commence à applaudir le père et le fils. Et c’est une « standing ovation » qui accueille le coureur à l’arrivée… que le père laisse son fils franchir seul, à cloche-pied.
Voilà ! Pour moi, c’est ça l’amour de Dieu le Père : une épaule qui me soutient, une présence forte qui surmonte tous les obstacles par amour pour moi et qui m’aide à accomplir mon destin. Je voudrais que vous le connaissiez ainsi !

Sylvie Dugand

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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 7, versets 7 à 11.

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