Les disciples s’approchèrent de Jésus et le réveillèrent, en disant : Seigneur, sauve-nous, nous périssons.
Matthieu 8.24-25
Le poète nous parle de ces marins partis en mer et surpris par une tempête. Tantôt, ils étaient portés jusqu’au ciel, tantôt ils retombaient dans les abîmes. Ils étaient saisis d’effroi et d’angoisse. Pris de vertige, ils titubaient comme ivres, toute leur habileté avait disparu.1
Que faire quand il n’y a plus rien à faire ? Où jeter l’ancre quand la détresse est sans fond ? Ces malheureux ont saisi tout le dérisoire de leurs efforts pour se sauver eux-mêmes…
Dans leur détresse, ils ont crié à l’Éternel.1 Ils ont jeté l’ancre “au ciel” ! Perdus pour perdus, ils ont joué le tout pour le tout. Un seul peut les aider, celui qui a l’océan dans sa main. Leur espérance, c’est le Dieu Tout-Puissant ! Il est l’ancre de toute leur vie, une ancre sûre et solide !
Et il les délivra de leurs angoisses. Il réduisit la tempête au silence ; et il apaisa la furie des vagues. Ce calme fut pour eux cause de joie et Dieu les guida au port désiré.1
La vie est une traversée. Si vous voulez arriver à bon port, jetez l’ancre dans l’éternité !
Francis Schneider
Dessin : Annie Valloton, avec autorisation 1 Psaume 107.23-32
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 8, versets 23 à 27.