Du haut du ciel, il étend sa main pour me prendre, me retirer des grandes eaux. Il me délivre d’un ennemi puissant…
Psaume 18.17-18
En composant ce magnifique psaume, David pensait-il à Noé, ou encore à Moïse, qui ont littéralement été sauvés des eaux de la mort ?
Souvent, lorsque l’épreuve survient, nous cherchons dans un réflexe bien naturel le secours d’en bas, dans nos ressources personnelles ou auprès d’une personne proche.
Pourtant, même dans les situations les plus critiques, le secours ne peut venir que d’en-Haut, du Seigneur, l’Éternel, qui a créé les cieux et la terre¹.
Les grandes eaux symbolisent à la fois tout ce qui menace notre vie terrestre : la maladie, la perte d’un être cher, une relation brisée, des soucis financiers… Plus encore, elles nous rappellent les souffrances de notre Sauveur Jésus-Christ, annoncées dans plusieurs livres prophétiques. Dans la prière du prophète Jonas, par exemple, depuis le ventre du grand poisson où il invoque la grâce de Dieu : « Toutes tes vagues et tous tes flots ont passé sur moi. Et moi, je disais je suis chassé loin de tes yeux…» ². En cela il est la figure du Messie à venir, selon l’enseignement de Jésus lui-même³.
Tel a été le prix de notre réconciliation avec Dieu ! Lui, le premier, est passé de la mort à la vie pour nous entraîner sur son chemin. Le voulons-nous ?
Il n’est qu’à la distance d’une prière sincère !
Reynald Kuffer
¹ Psaume 124.8 ² Jonas 2.4 ³ Matthieu 12.40
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Lecture proposée : Psaume 124.