Sauf une fois !

Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours !
Jean 11.42

Jésus est devant le tombeau de son ami Lazare. Cela fait quatre jours qu’il est décédé. Jésus a attendu ce délai au-delà duquel, chez les Juifs, on considérait quelqu’un comme vraiment mort. Il s’apprête à ordonner au défunt de sortir de sa tombe. Mais auparavant, il exprime devant la foule de témoins la certitude qui le remplit. Parce qu’il est en parfaite unité avec son Père, Jésus n’a pas de doute sur l’issue de sa demande ; Dieu va lui accorder ce miracle : Lazare va ressusciter.
Une seule fois, lors de son parcours terrestre, Jésus n’a pas été exaucé. C’était peu de temps avant sa mort, dans le jardin de Gethsémané. Il a demandé, si possible, que la coupe de souffrance, qui était devant lui, lui soit épargnée. Son Père a refusé et le lui a fait savoir.
Jésus s’est soumis¹. Si Dieu le Père avait épargné Jésus, il n’y aurait aucun salut possible pour personne. Il fallait que Jésus meure, lui le juste à la place des injustes. Sans quoi le pardon de Dieu ne pouvait nous être donné. Souvenons-nous-en ! C’est parce qu’il pensait à nous que Dieu, le Père, a refusé d’écouter son Fils unique et bien-aimé qui lui demandait grâce. C’est à ce « sauf une fois » que nous devons notre salut !

Gilles Georgel

¹ Matthieu 26.39, 42

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Lecture proposée : Lamentations de Jérémie, chapitre 3, versets 1 à 8.

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