Voir pour croire ou croire pour voir ?

Vous l’aimez sans l’avoir vu, vous croyez en lui sans le voir encore, et vous tressaillez d’une joie indicible et glorieuse, en remportant pour prix de votre foi le salut de vos âmes.
1 Pierre 1.8-9

Nos petits-enfants vivent loin de nous ; quelle joie de les voir en direct, même si c’est par écran interposé ! Cela ne remplace pas la rencontre réelle, mais nous aide entre-temps à garder le contact : Papi lit un conte à son petit-fils ; lui nous montre son dernier jouet… Le regard, l’expression du visage, le sourire, expriment l’amour et la tendresse que nous ressentons.
Qu’en est-il de la relation avec un Dieu que nous ne voyons pas ? L’apôtre Paul nous dit : Les perfections invisibles de Dieu… se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses œuvres¹. Mais Dieu ne s’est pas contenté de la création pour se révéler à nous : Jésus est venu sur terre pour nous montrer le visage du Père. Celui qui m’a vu a vu le Père ², dira-t-il à ses disciples qui lui demandaient de leur montrer le Père.
Mais, direz-vous, les chanceux ! Eux au moins, ils ont vu Jésus… Pourtant, quand je lis les évangiles, ma foi s’éveille sans obstacle aux paroles et aux actes de ce Jésus, déclaré Fils de Dieu. Pourquoi ? Parce qu’en croyant, je le vois dans mon cœur. La foi me donne la ferme assurance de sa présence comme si j’étais devant lui³ !

Elfriede Bloch

¹ Romains 1.20          ² Jean 14.9          ³ Hébreux 11.1

_________________
Lecture proposée : 1ère Lettre de Pierre, chapitre 1, versets 3 à 12.

Autres articles

0
    0
    Votre Panier
    Votre panier est videRetour à la magasin