L’arrogance et l’orgueil, la voie du mal ; et la bouche perverse, voilà ce que je hais.
Proverbes 8.13
Un élu de notre ville au sortir d’une assez grave maladie a déclaré : « J’ai vaincu la mort. » La presse locale n’a pas manqué de publiercette déclaration sans trop la commenter car, vu le personnage, elle n’a pas surpris grand monde. Dans sa bouche, aucune parole de simple reconnaissance envers tout le personnel soignant, médecins, chirurgiens, infirmières qui se sont succédé à son chevet pendant de longues semaines. Aucune reconnaissance non plus envers Dieu qui de toute évidence ne fait pas partie de sa vie.
Sur cette terre on peut maîtriser beaucoup de choses, on peut occuper une place importante dans la société humaine. On peut réussir dans de nombreux domaines et forcer l’admiration de plusieurs car on est un brillant sujet. La gloire peut nous faire perdre une raison saine, mais il est une chose que l’homme ne maîtrise pas, même s’il y travaille, c’est la mort. Sortir guéri d’une maladie grave ce n’est pas vaincre la mort. Dieu peut nous accorder, à moi comme à vous, un sursis que nous avons tout intérêt à bien employer en nous posant les bonnes questions. Ce fut mon cas il y a maintenant une cinquantaine d’années.
Un jour la mort aura raison de tous les bons traitements humains. Ce sera alors le jour de notre comparution devant le trône de Dieu qui a en horreur l’arrogance et l’orgueil, mais qui fait grâce aux humbles.
Jack Mouyon
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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 7, versets 20 à 23.