(Dieu) lui insuffla dans les narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant.
Genèse 2.7
« Où vas-tu, Gilgamesh ? La vie que tu cherches, tu ne la trouveras pas. Lorsque les dieux créèrent les hommes, ils leur destinèrent la mort, et pour eux ils gardèrent la vie éternelle. » Ce texte est tiré de l’épopée de Gilgamesh, célèbre récit de la mythologie mésopotamienne, remontant à 2000 ans av. J.-C. Le héros Gilgamesh personnifie l’homme en quête de la vie éternelle. Quête illusoire puisque les dieux se réservent le privilège de l’éternité…
Quelle différence avec le récit biblique de la Genèse où Dieu insuffle en l’homme le souffle de vie, c’est-à-dire sa vie même ! En créant l’homme, Dieu désire faire de lui son vis-à-vis pour une relation éternelle basée sur l’amour et l’harmonie.
Hélas, la volonté d’indépendance de l’homme, son souhait d’être son propre maître, entraîne la rupture avec Dieu. La mort physique et spirituelle en est la sanction.
Mais Dieu ne s’est pas résolu à ce que cela soit désormais la destinée de l’humanité. Il n’a pas voulu garder pour lui la vie éternelle. En son Fils Jésus, il offre à chacun la possibilité de naître à sa vraie vie. Oui, vraiment, je vous l’assure : celui qui écoute ce que je dis et qui place sa confiance dans le Père qui m’a envoyé possède, dès à présent, la vie éternelle et il ne sera pas condamné ; il est passé de la mort à la vie.1 La vie que nous cherchons, la vie éternelle, nous la trouvons en Jésus-Christ.
Bernard Grebille
1 Jean 5.24
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 5, versets 16 à 30.